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Le blog de Emmanuelle Gaziello,

Le blog de Emmanuelle Gaziello,


Pour un PREMIER Mai bien ROUGE....

Publié par Emmanuelle Gaziello sur 30 Avril 2010, 18:59pm

Catégories : #ACTUS

 

premier-miai-2010-municipaux.jpgPhoto François Morey

 

Muguet.jpg

 

 

 

 

 

Parti   Communiste Français

Fédération des Alpes Maritimes

 

Retraites, emplois, salaires : 

les communistes en campagne

 Les profits et les bonus des traders sont à la hausse et des pays comme la Grèce aujourd’hui, ou le Portugal, l’Espagne sans parler de l’Europe de l’Est demain, sont en faillite.

Ces deux phénomènes illustrent la réalité d’un capitalisme qui impose aux peuples de payer une crise dont ils ne sont pas responsables.

 

Les Grecs vont payer via une super austérité. En France Medef et UMP veulent continuer à nous faire payer la crise en précarisant l’emploi, en sacrifiant les retraites.

 

Avec la réforme des retraites, l’objectif du gouvernement est simple : réduire la part de la richesse nationale consacrée aux retraités.

Pour y parvenir trois moyens : repousser l’âge de départ, augmenter le nombre de trimestre nécessaire pour des retraites « complètes », et enfin réduire, encore,  le montant de celles-ci, alors que depuis 1993 (réforme Balladur) la réduction est déjà de 20%.

Après la sanction électorale des Régionales,  Sarkozy et sa majorité s’entêtent dans une politique qui est rejetée. Un rejet que la droite essaye d’esquiver avec un retour obsessionnel du thème  sécuritaire.

Face à cette régression sociale, les communistes entrent en campagne sur les retraites, l’emploi et les salaires.

 

Comme en 2005, nous allons révéler les contre-vérités gouvernementales.

 

Par exemple le gouvernement veut banaliser la question de l'âge légal de départ à la retraite en prétextant  qu'il est aujourd'hui de 61,5 ans.

La vérité est que six salariés sur dix sont hors emploi (chômage, invalidité, inactivité ou dispense de recherche d'emploi) au moment de liquider leur retraite.

 

Les manipulations pour truquer les termes du débat ne font pas dans la finesse.

Un exemple : les premières prévisions chiffrées du COR connues, des membres de la majorité se sont précipités pour présenter le calcul des déficits cumulés des retraites d'ici 2050. Sans recettes nouvelles, il atteindrait 2 600 milliards d'euros.

Un très gros chèque en effet, mais ce que les responsables de l’UMP ne donnent pas, c'est le PIB cumulé sur la même période : 120 000 milliards d'euros. Il y a de quoi faire pour le financement de la protection sociale….

Ainsi , aujourd’hui dans notre pays les retraites c’est 240 milliards d’euros et pour 2009 le déficit était de 7,7 milliards ;

7,7 milliards à mettre en parallèle avec les 30 milliards d’exonérations annuels de cotisations sociales dont bénéficie le patronat. Ou bien encore les 22 milliards que rapporteraient une cotisation sur les flux financiers.

 

Autre chiffre qui n’est pas médiatisé ce sont les pertes des fonds de pension  présentés comme la solution d'avenir, une étude de la BNP-Paribas révèle qu'entre janvier 2008 et juin 2009, ils ont perdu 3 900 milliards de dollars.

 

Au-delà des chiffres le débat sur l'avenir de nos retraites pose comme premier enjeu celui d'un choix de société pour l'avenir.

 

Dans une société où les réalités démographiques font que la part relative des 60 ans et plus dans la population va passer de 24% aujourd'hui à 36% en 2040, décidons nous oui ou non d’y consacrer une part un plus importante des richesses nationales ?

Pour les communistes, au nom de notre conception d’une retraite utile pour la société, et de la solidarité intergénérationnelle c’est le seul choix possible.   

 

Nos propositions sur les retraites

 

Certes c’est un choix qui implique de changer certaines priorités, c’est le sens de nos propositions:

 

·Un système basé sur les cotisations salariés et employeurs et non sur une fiscalisation.

Un régime de retraite par répartition avec une indexation des pensions sur les salaires et non les prix. Nous voulons abroger les réformes Balladur et Fillon avec notamment la suppression de la décote et le retour aux dix années de références pour le secteur privé.

Un régime complémentaire actuel à consolider et à pérenniser dans le cadre de négociations avec les organisations syndicales.

Un départ à 60 ans à taux plein (75% du salaire de référence) pour tous et toutes avec la prise en compte de la pénibilité et la validation des années d’études dans le calcul de la retraite.

·La mise en place d’une allocation d’autonomie et de formation de la jeunesse et une garantie d’emploi et de formation tout au long de la vie qui permette de cotiser dès 18 ans pour financer une retraite à taux plein.

·La sécurité d’emploi et de formation tout au long de la vie active.

 

Nous posons ainsi le principe d’une période de financement de la retraite entre 18 et 60 ans, un départ à 60 ans à taux plein pour toutes et tous.

 

Sur le financement de ce système une véritable réforme est nécessaire, pour notre part elle se décline de plusieurs manières :

 

· Une réforme du financement passant par une refonte des cotisations avec la modulation de leur calcul, pour pénaliser les entreprises qui réduisent l'emploi et les salaires.

· Dans l’immédiat la mise en place de cotisation au même taux que pour les salaires sur les revenus financiers des entreprises pour la protection sociale dont les retraites.  

· Enfin le financement des retraites par répartition repose d'abord sur  l'emploi et les salaires. Là encore, quelques chiffres parlent d'eux-mêmes : actuellement, plus de 5 millions de salariés de la population active sont en réalité en inactivité ou en grande précarité, leur emploi financerait la moitié des besoins de la retraite. Ainsi  la création de 100 000 emplois, c'est 2 milliards de cotisations sociales en plus.  

affiche-cgt-manif-1er-mai-jpg

 

 

Les communistes en campagne

 

Parler des retraites de demain, c’est poser la question de l’emploi et des salaires aujourd’hui, c’est sortir de la dictature des marchés financiers et des politiques qu’ils imposent.

 

· Pour engager cette campagne d’arguments mais aussi de mobilisation les communistes vont s’appuyer sur un 8 pages national qui donnent un certain nombre de données chiffrées et une série d’affiches ainsi qu’un numéro spécial de l’Humanité.

· Nous proposons aux forces progressistes, politiques, syndicales et associatives de tenir ensemble des réunions publiques dans toutes les communes de notre département pour créer les conditions d’un vrai débat. Et nous voulons pour notre part contribuer à l’existence de ce débat, ainsi le 27 juin à la fête du Château un débat se tiendra avec la participation de Bernard Friot, universitaire auteur du livre « L’enjeu des retraites ».

· De la même manière nous proposons  la tenue dans le département d’une série de rassemblements pour  faire entendre les exigences populaires. Dans cet esprit  nous appelons à une manifestation lors du festival de Cannes le samedi 15 mai.

· Enfin nous invitons largement les femmes et les hommes de ce département qui ne veulent pas être sacrifiés pour sauvegarder les profits de quelques uns à participer très nombreux aux manifestations unitaires du 1er mai organisées par la CGT, la CFDT, la FSU, Solidaires et d’autres organisations syndicales.



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