Extraits des PV du conseil Municipal de Nice lors desquels le Maire, M. Christian Estrosi, investi de son pouvoir de
donner la parole ou pas aux élus, et oubliant toutes les règles déontologiques en cours dans une telle assemblée, a insulté son opposition, en toute impunité.
19 decembre 08:Aprés avoir dû retirer la délibération "convention de mécénat avec Nespresso" lors
d'un précedent conseil, le Maire m'accuse :"vous n'êtes pas une élue démocratique. Ici, la
démocratie c'est nous qui la représentons, certainement pas vous, Madame
Gaziello, certainement pas quelqu'un qui pousse des jeunes à aller dans la rue,
quelqu’un qui barre les entreprises, quelqu’un qui empêche les citoyens d’aller
travailler librement tous les matins ! Vous n'appartenez pas à la catégorie de
ceux qui défendent les valeurs de la République et de la démocratie dans notre pays, etc...
Il m'accuse aussi
de:
"barbarie, d'intégrisme, de stalinisme, "
me compare aux mamouths!!
( voir ci dessous)
Conseil Municipal du 19 décembre 2008
4.17 DELIBERATION CADRE CONCERNANT LES OPERATIONS DE
MECENAT.
Mme MARLAND-MILITELLO.- Pour rendre le travail
municipal plus efficace, plus rapide et plus économique étant donné
l'importance de cette ville, on a décidé que l'on ne vous ennuierait pas avec des
mécénats de petites sommes qui n'ont pas d'intérêt significatif ; nous
soumettrons donc aux délibérations les mécénats à partir de 30 000 euros.
(…)Mme GAZIELLO.- Concernant la 4.17, je pense d’une part que
vous auriez pu rajouter dans les considérants : « Considérant que lors du conseil
municipal du 10 octobre, suite à une réprobation sur le projet de convention à
caractère exclusif à passer entre la Ville et la société Nespresso pour un montant
de 20 000 euros, le maire a retiré la délibération », d’autre part : « Considérant
que la plupart des conventions de mécénat portent sur un montant souvent
inférieur à 30 000 euros, conclusion : en soumettant à la signature de M. le
maire ou son représentant les conventions de 30 000 euros ou moins, le maire
se donne ainsi le pouvoir de signer toute convention pour un montant inférieur
à 30 000 euros afin de ne pas avoir à en rendre compte au Conseil municipal. »
De plus, cette délibération cadre ne fixe aucune condition quant à la nature du
mécène, son implantation locale, son bilan social, son éthique d'entreprise et
c'est justement ce qui vous avait poussé, Monsieur le Maire, à retirer la
délibération Nespresso le 10 octobre dernier.
A ce sujet, le directeur de Malongo, société des cafés issus du
commerce équitable et implantée à Carros, vous a envoyé une lettre de
protestation signifiant son mécontentement de n’avoir pas été contacté au sujet
de cette offre de mécénat pour l’Opéra de Nice suite à la parution dans la presse
du retrait de la convention avec Nespresso. Vous ne nous avez pas fait suivre
cette information ni la suite donnée à cette lettre. Votre volonté affichée de
transparence et de démocratie s’arrêterait-elle aux limites imposées par
certaines entreprises privées ?
Venons-en à ce que révèle une telle décision : c'est vrai, Madame
l’adjointe, je vous l’accorde, ce sont des montants faibles au regard des recettes
de fonctionnement de la ville mais la signature de tels mécénats implique au
plus haut point l'image que véhicule notre ville à travers ses établissements
culturels. Alors, marchandisation ou pas ?
Ma collègue Mari-Luz Niçaise, présidente de la commission
d’appel d’offres, avait bien fait ressortir lors de son intervention la publicité à
faible coût que représentait un tel mécénat avec des affiches de 4x3 pour un coût
modique de 8 000 euros par an, rappelons-le, pour une entreprise privée faisant
de tels profits.
Ma question est la suivante : cette délibération est-elle le signe que
vous allez faire monter les enchères avec les éventuels mécènes quand ceux-ci
sont des multinationales aux bénéfices plus que conséquents ou est-ce la volonté
d’éviter tout débat public ? Nous avons appris de l’histoire, Monsieur le Maire,
que la démocratie est moins un Etat parfait qu'un processus en perpétuel
devenir. C'est par des décisions de pouvoir aussi insidieuses que celle-là, même
portant sur des montants aussi faibles, que l'on mesure l'état de régression de
notre démocratie.
(Exclamations de la majorité)
M. le MAIRE.- Sur les rapports que vient de présenter Madame
Marland-Militello, y a-t-il d'autres interventions ?
M. CHAUVET.(divers droite)- Sur la 4.17 qui vient d’être évoquée —et mon
intervention ne se veut évidemment pas une leçon de morale— vous aviez pris il
y a deux mois, Monsieur le Maire, une bonne initiative en retirant la
délibération Nespresso et aujourd'hui elle revient, par le biais de la 4.17, dans
des conditions encore moins bonnes que précédemment.
Il me semble, et je rectifie le propos de Madame Gaziello que je
fais mien pour partie, il me semble qu'elle se trompe lorsqu'elle dit que la
plupart des contrats de mécénat que nous avons évoqués étaient inférieurs à
30 000 euros ; je rectifie : toutes les conventions de mécénat que nous avons
examinées en conseil étaient inférieures à 30 000 euros, pas une seule
convention n'était supérieure. Cela signifie que si nous passons cette
délibération on ne verra pratiquement plus jamais passer en conseil de
délibération de cette nature. Ce n'est pas une bonne chose pour la transparence
en général.
(...)
Mme MARLAND-MILITELLO.-
A Madame Gaziello et à Monsieur Chauvet également, concernant
le mécénat, ce que je veux dire c’est que j’ai été très surprise de l’alourdissement
dans les conseils municipaux pour toute sorte de choses. Cela avait été institué
parce que sûrement des personnes voulaient tout voir mais, Madame Gaziello,
Monsieur Chauvet, rien ne se fait dans cette mairie qui soit caché !
Quand on va signer un document pour accepter un mécénat, nous
ne faisons rien de caché, tout ce que signe le maire est public ! Nous ne faisons
rien d'occulte et, si vous avez une inquiétude, je vous appellerai à chaque fois
que j’ai une demande. A ce propos, permettez-moi de vous dire,
Madame Gaziello —que j'apprécie beaucoup par ailleurs—, que votre diatribe
contre Nespresso à en faire le diable des cafés est proprement injurieux pour
cette entreprise, parce qu’elle ne correspond pas à tous vos critères écologiques.
(...)
M. le MAIRE.- Je vous remercie.
Je vais vous dire quelque chose, Madame Gaziello, car il faut
remettre les choses à leur place. Ce n’est pas la peine de nous jouer votre
partition. M. Blanc est une personnalité de grande qualité et j'ai la prétention
d'être celui qui, contre tous, avec heureusement le soutien de certains
industriels du département, a sauvé l’implantation à La Gaude contre le maire
de la Gaude, à côté d’IBM. Je suis fier d’avoir sauvé une grande entreprise qui
fait du commerce équitable dans notre département et je n'ai pas besoin de
madame Gaziello et monsieur Blanc n’a pas besoin de madame Gaziello s'il a
besoin de faire passer un message au maire de Nice. C’est un grand industriel
qui d'ailleurs n'appartient pas à la catégorie que vous appréciez parce que c'est
forcément un tortionnaire, forcément quelqu’un d’insupportable, parce que c’est
un créateur d’emplois, c’est un industriel, parce que c'est quelqu'un qui est dans
l'innovation, dans la recherche et dans le développement !
Ecoutez, vous qui représentez les dernières séquelles du
stalinisme, de la barbarie et de l’intégrisme dans la vie politique nationale, je ne
vous autorise pas à faire les sous-entendus que vous avez faits dans cette
assemblée ! C’est inadmissible, c'est indigne de la place que vous occupez dans
cet hémicycle. Je n'accepterai pas que vous ayez des comportements dans ce
prolongement dans d'autres séances, je vous le dis.
A partir du moment où tous les actes qui sont signés par le maire,
ici dans cette séance, sont des actes publics qui passent au contrôle de légalité,
je ne vous autorise pas à faire les sous-entendus que vous venez de faire. C’est
terminé. On passe au vote.
Je passe le rapport 4.5 aux voix.
(Protestations de madame Gaziello)
C'est indigne ! Vous n’êtes pas une élue démocratique. Ici, la
démocratie c'est nous qui la représentons, certainement pas vous, Madame
Gaziello, certainement pas quelqu'un qui pousse des jeunes à aller dans la rue,
quelqu’un qui barre les entreprises, quelqu’un qui empêche les citoyens d’aller
travailler librement tous les matins ! Vous n'appartenez pas à la catégorie de
ceux qui défendent les valeurs de la République et de la démocratie dans notre
pays et je n'accepte pas cette attitude, je ne l’accepterai jamais dans cette
assemblée !
30.11 DEVELOPPEMENT DES AUTOROUTES DE LA MER ET
ADHESION A L’ASSOCIATION CERCLE POUR
L’OPTIMODALITE EN EUROPE (COE).
M. BAUDIN.- C’est une liaison maritime qui vise à transférer
dans l’Union Européenne une part importante du trafic autoroutier poids lourds
de la route vers la mer.
Je me permets de rappeler que nous vous devons ce concept,
Monsieur le Maire, avec le président du Conseil général, Eric Ciotti, puisque
vous avez déposé en tant que député un amendement dans la loi-programme du
Grenelle de l’environnement. Ce concept, je le rappelle, est également une des
six orientations de l'Union pour la Méditerranée.
Pourquoi proposer au Conseil municipal d’adhérer au Cercle pour
l’optimodalité en Europe ? Je rappelle que le Département y est ainsi que la
communauté urbaine. Ce Cercle a été créé en mars 2007 et a pour but de
favoriser la constitution de transports multimodaux à la fois fiables, écologiques
et rentables. C'est un coût de 2 500 euros pour la ville de Nice.
M. LE MAIRE.- Je vous remercie. Madame Gaziello.
Mme GAZIELLO.- J’interviens sur les autoroutes de la mer.
Monsieur Baudin vient de dire que l’on vous doit, Monsieur le
Maire, le concept d’autoroute de la mer ; je suis donc retournée voir votre
considérant et votre amendement et je me suis rendue compte que ce concept
est très vieux puisqu'il apparaît officiellement en 2001 dans le livre blanc de la
Commission Européenne sur la politique des transports à l’horizon 2010...
M. LE MAIRE.- Mais cela ne vous fait quand même pas de peine
que je sois intervenu dans le Grenelle de l’environnement ?
Mme GAZIELLO.- Non, j'y reviens.
Il existe d'ailleurs déjà une autoroute de la mer qui part de Toulon
jusqu’à Rome et qui est assurée par un navire roulier qui peut embarquer
150 remorques, mais elle reste à développer malgré une forte progression avec
16 000 poids lourds en 2007.
Lorsque j'ai repris votre amendement à la loi de Grenelle qui vient
d'être votée, je me suis rendue compte que les axes sont le développement des
lignes d’autoroutes de la mer sur la façade atlantique mais aussi sur la façade
méditerranéenne entre la France, l’Espagne et l'Italie et que l'Etat investit
80 millions d’euros. Votre amendement ne parle pas du concept, je le cite : « Les
autoroutes de la mer sur la façade méditerranéenne contribueront au
développement de l'Union pour la Méditerranée et veilleront à préserver le
littoral méditerranéen. »
C’est un amendement qui relie les autoroutes de la mer à l'Union
pour la Méditerranée et c'est là où je comprends mieux pourquoi vous voulez
que la ville de Nice adhère à ce Cercle pour l’optimodalité en Europe qui, je le
rappelle, est un cercle uniquement patronal dont le but est de faire du lobbying
pour rechercher des financements puis, puisque l'Union pour la Méditerranée
rentre ici, pourquoi ne pas rechercher des marchés portuaires à bas prix de
l'autre côté de la Méditerranée.
Je me demande quelles sont les retombées pour la ville de cette
adhésion à ce cercle patronal ? Vous le faites porter par l’opération d’intérêt
national ; j’aimerais plus de transparence. Quelle est la nature du portage des
actions qui viseront à développer par l'OIN, c'est-à-dire la Plaine du Var, des
autoroutes de la mer alors qu’il existe déjà celle de Toulon ? Cela signifie-t-il la
création d'un port sur l’embouchure du Var ? Qu’est-ce que cela signifie que
l'OIN participe aux actions favorisant les autoroutes de la mer ? Quelle est la
retombée pour Nice ?
D'autant plus que dans cet article 10 du Grenelle, le rapporteur a
aussi intégré un amendement très important qui dit qu'il faut connecter les
ports : « adopter une stratégie nationale arrêtée par l’Etat en vue de
développer les ports et leur desserte, notamment par le recours au fret
ferroviaire, aux liaisons fluviales et aux autoroutes de la mer. » En quoi la
Plaine du Var peut-elle s'intégrer dans un projet où nous n'avons même pas de
fret ferroviaire qui puisse arriver ? Nous aimerions bien mais c’est ainsi.
Je me demande si ce n'est pas pour capter le financement de l'Etat,
je le dis tout simplement.
M. LE MAIRE.- D’un seul coup je réalise que vous n’avez rien
compris. C'est grave, depuis que nous débattons de l'OIN, que vous osiez parler
d'un sujet que vous ne connaissez pas et que vous n’avez pas étudié.
(...)
Quant à vous, Madame Gaziello, l'OIN n'est pas faite pour
accueillir des ports, des infrastructures, etc., c'est un laboratoire tourné vers
l’innovation, la recherche et le développement. C'est un espace où nous allons
accueillir toutes les entreprises de recherche du monde entier, à l'image de la
Silicon Valley sur les nouvelles technologies de l’information et de la
communication ou de Sophia Antipolis sur les solutions communicantes
sécurisées, ou l’INRIA, le CNRS dans la lutte contre Alzheimer, etc. L'OIN c'est
cela ! Nous avons le Cercle pour l'optimodalité sur les transports et les
autoroutes maritimes qui nous disent qu’ils veulent y installer leur siège social
pour la Méditerranée, comme Nicolas Hulot qui nous a choisis pour installer sa
fondation sur l'institut technologique de la Méditerranée. C'est là qu'ils veulent
faire de la recherche, du développement, de l’innovation industrielle, ce n'est
pas pour faire un port.
C’est cela la vocation de l'opération d’intérêt national, d’Ecovallée,
c’est la réunion de tous les savoirs et de toutes les intelligences du monde entier
qui vont réfléchir dans ce domaine. Nous installerons au coeur de tout cela un
campus universitaire qui y sera totalement dédié. Il serait temps de mesurer et
comprendre que ce sera pour nous une carte de visite exceptionnelle et
extraordinaire.
Lorsque le PDG de Mercedes France m’a dit qu’il voulait s'installer
dans Ecovallée, je lui ai répondu qu’il n'y avait pas sa place parce qu’il est un des
principaux émetteurs de C0², il représente tout le contraire de l’image que nous
voulons produire dans Ecovallée. Il m’a répondu que je ne l'avais pas bien
compris, qu’il voulait venir à Ecovallée non pas pour faire la vitrine des voitures
qu’ils vendent aujourd'hui mais pour y installer la cellule de recherche,
d'innovation et de développement de la voiture du futur non polluante de
Mercedes. Qu’aujourd’hui le patron de Mercedes vienne me voir pour installer
les laboratoires qui vont travailler sur la voiture du futur, vous voyez ce que cela
représente ? Avec ses scientifiques et ses ingénieurs ? Je me dis quelque part
que certains ont compris ce qu’est Ecovallée, et j'aimerais qu'une élue aussi
importante de notre département que vous comprenne ce qu’est Ecovallée.
Mme GAZIELLO.- Monsieur le Maire, cela veut dire que vous
allez installer des bureaux et encore des bureaux et, en fait de laboratoires, ce
seront des sièges sociaux d’entreprises. C’est vrai que ce sera certainement en
lien avec un campus...
M. LE MAIRE.- Ce ne sont pas des bureaux mais de la recherche
et de l’innovation !
Mme GAZIELLO.- D’accord, mais un laboratoire c'est aussi pour
appliquer les choses sur place. Or, aujourd'hui vous ne nous parlez que
d'installer des entreprises.
M. LE MAIRE.- Oui, je veux créer des emplois, excusez-moi !
Mme GAZIELLO.- Mais il n’est pas sûr que cela crée des emplois
endogènes, cela risque de créer beaucoup d’emplois exogènes, c'est autre chose,
c'est un autre débat.
M. LE MAIRE.- Vous trouvez que créer un campus sur le
développement durable qui formera les emplois qualifiés de demain pour
travailler dans Ecovallée, ce n'est pas fabriquer les emplois de demain sur
place ? Franchement, retournez à l'école ! Je n’y suis peut-être pas allé très
longtemps mais vous avez besoin d’y retourner !
Retournez à l’ère des mammouths parce que, franchement, le parti
auquel vous appartenez ne peut que vous y ramener !
Conseil Municipal du 13 février 2009
Les élus du groupe – Interventions
Ecrit par Emmanuelle GAZIELLO
Délibérations 7.11 : Projet de budget primitif - exercice 2009 : budget
principal et budget annexe de la régie autonome Des musées
Sur les manifestations du 10 Janvier à Nice pour une paix durable en Palestine:
M.LE MAIRE:.(...)Vous parlez du réseau de télésurveillance, vous vous enorgueillissez pour l’un d’en avoir fait, pour l’autre qu’on en fasse trop cette année, permettez-moi de vous dire que là où vous avez coupé tous les câbles de l’avenue Jean Médecin et où elle n’était plus sous vidéosurveillance, si je n’avais pas, avec Benoît Kandel, accéléré le programme pour pouvoir rétablir les images et faire en sorte qu’il y ait moins de drames lors des journées des samedis 3, 10 et 17 janvier derniers dans l’avenue Jean Médecin…
M. GAECHTER.- C’est la compensation de l’avenue Jean Médecin !
M. LE MAIRE.- En tout cas, vous savez, ceux qui ces jours-là sont allés défiler avec des banderoles, ont encouragé les slogans antisémites et ont en même temps soutenu les casseurs, ruiné des commerces de la rue Longchamp, de la rue Alphonse Karr…
Protestations du groupe Changer d’Ère.
Mme GAZIELLO.- Mensonge !
M. LE MAIRE.- … du carré piétonnier, ne se sont pas grandis, et heureusement que nous avons rebranché notre réseau de caméras de surveillance et que nous sommes en mesure de dire aujourd’hui aux Niçoises et aux Niçois que nous allons en brancher trois cents de plus et que nous ferons de Nice la ville de France le plus sous vidéo-protection, avec Benoît Kandel, parce que les honnêtes citoyens n’ont rien à craindre d’être protégés, il n’y a que les voyous qui ont eu des comportements barbares ces journées-là et qui ont été encouragés par certains d’entre vous qui ont à craindre de la vidéo-protection.
M. INJEY.- Je vous demande de retirer vos propos, Monsieur le Maire !