Lutte des classes et représentation nationale:place au Peuple!

Esclave affranchi grâce à son service dans l’armée pendant la guerre d’indépendance américaine, l’arrivée à la Convention de Jean-Baptiste Belley, député montagnard noir ( de Saint Dominique) fait sensation et incite l’Assemblée à décréter la première abolition de l’esclavage (16 pluviôse an II/ février 1794).

Aujourd'hui, certains ministres livrent sur les plateaux télé qu'ils n'ont jamais cru en la lutte des classes : vite une réforme de notre démocratie! On ne peut accepter plus longtemps une si mauvaise représentation du Peuple au gouvernement et à l'assemblée nationale .Place aux jeunes ! Place aux ouvriers ! Place à toutes les origines qui ont fait de la France la 5e puissance.

N’en déplaise à Jérôme Cahusac,  la lutte des classes existe, et ce n'est pas une "invention" des communistes mais le constat qu'ils font avec lucidité de la réalité sociale.  

C’est, en tout cas, l’opinion de 64 % des Français, selon l’enquête de l’Ifop réalisée du 20 décembre au 4 janvier pour l’Humanité. Malgré les apparences et le discours dominant, ce jugement a pris de l’ampleur depuis les années 1960: en 1964, seuls 40 % des Français interrogés jugeaient qu’elle était une réalité, et 44 % en 1967.

Nous constatons encore que, malgré une propagande massive, univoque de tous les médias de masse et cela depuis des années et des années, six Français sur dix sont favorables à l'idée de nationalisation. C'est une excellente base idéologique pour faire avancer nos idées et s'appuyer de façon dynamique sur cet instinct de classe de notre peuple.(avec toutes les précautions qui s'imposent: Lorsque la nationalisation consiste à payer le prix fort au capitaliste qu'on nationalise, cela n'a rien à voir avec l'expropriation des grands actionnaires et la juste contrepartie aux petits actionnaires, ou lorsque les gouvernements au service du capitalisme nationalisent les pertes et privatisent les profits...)