Rentrée à Nice aprés le congrés de l'ANECR....

2/3 Octobre :Les élus communistes et républicains en Congrès à Nantes

Dans l’espace politique qui s’est ouvert pour trouver une alternative aux politiques antisociales et anti-salariales de Sarkozy, l’exigence de réponses claires et crédibles doit déterminer le comportement et le contenu de l’action des élus communistes et républicains et plus généralement de tous ceux qui, à gauche veulent une politique de justice sociale.

C’est là tout l’enjeu du congrès de l’association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) où j’ai été déléguée par l’ADECR06, les 1,2 et 3 Octobre.

La période ouverte depuis le dernier congrès a vu la naissance et l’affirmation, lors des rendez-vous électoraux, du Front de Gauche. Bon nombre d’élus communistes et républicains se sont vus confier dans des situations diverses de conduire des listes ou d’y participer, avec l’objectif de créer des majorités de gauche solides et durables qui ne se limitent pas à accompagner en vain le système capitaliste pour en atténuer les effets dévastateurs. Ainsi, un potentiel d’élargissement du côté des élus avec qui nous avons fait liste commune renforce l’ANECR[1] en tant que « maison commune » des élus communistes, républicains, et progressistes d’autres sensibilités ayant les mêmes valeurs en partage.

Comment rendre nos actions plus lisibles, plus cohérentes ? 

Jean-Jacques Paris, secrétaire général, et Conseiller Général du canton de Bègles, en Gironde, l'a rappelé en ouvrant les débats : « l'engagement de nos élus a fait vivre les collectifs de travail et les initiatives de rassemblement et d'action... Mais il faut s'interroger aujourd'hui pour savoir comment rendre ces actions plus lisibles, plus cohérentes ».

. Car nous devons approfondir le rôle de nos collectivités locales dans la transformation de la société. Défendre l’emploi, être le relais des luttes de diverses catégories sociales, obtenir des moyens pour les collectivités locales et défendre leur autonomie, promouvoir l’action publique, agir pour une réforme de la fiscalité locale qui taxerait les produits de la spéculation financière et les actifs financiers des multinationales…Un des ateliers lors de ce congrès: « Les services Publics, base de modernité et d’émancipation » a par exemple, bien montré que la contre-réforme qui pèse sur les collectivités, pour achever la casse du service public tout en leur faisant porter le chapeau, déstabilise davantage encore les conditions d’existence de nos populations. Pour dénoncer cette soumission au marché, sur les places publiques,

les associations départementales, comme l’ADECR 06, sont un vivier de savoir-faire politique, creuset des expériences de proximité, et une réponse au sentiment d’isolement et d’émiettement que les élus peuvent ressentir dans l’action.

Lors de son Assemblée Générale, Chantal Carrié[2], conseillère municipale communiste de la Trinité a été proposée pour être élue au conseil national. Notons encore qu’André Chassaigne, député du Puy de dôme, conseiller Régional d’Auvergne passe la main après quatre ans de présidence de l’ANECR. C’est Dominique Adenot, maire de Champigny-sur-Marne, très engagé dans l’ANECR, qui a été élu. Enfin, à l’issue des travaux, les 450 délégués ont lancé la proposition d’une manifestation unitaire contre la réforme des collectivités, le 13 Octobre, jour de la reprise des débats au Parlement.

Emmanuelle Gaziello

Légende de la photo :La délégation de l’ADECR06 aux côtés d’André Chassaigne, et de Dominique Bucchini, Président de l’Assemblée de Corse, lors de la manifestation des retraites du 2 Oct. à Nantes. 

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[1] L’ANECR , rappelons le, rassemble 40 % de non communistes-

[2] La délégation des Alpes-maritimes comprenait, en outre : Francis Tujague, Maire de Contes, Conseiller général, Yves Lalu, Maire adjoint de Peille, Emmanuelle Gaziello, Conseillère Municipale de Nice, Alain Michelis, Maire Adjoint de Contes, chargé de l’Education.