Harcèlement moral au travail, le mal du siècle.

Tribune libre du groupe communiste de Nice, dans Nice Expression, le magazine mensuel de la ville de Nice.

Le mal du siècle

C’est un mal qui se banalise. Les enquêtes en révèlent l’ampleur, qui parfois mène des salariés au suicide. Ce mal, c’est le harcèlement moral au travail.

Ce harcèlement se met souvent en place quand une personne réagit à l’autoritarisme d’un supérieur hiérarchique et refuse de se laisser asservir ou placardiser.

Dans un premier temps, allusions, sous entendus, reproches, pressions, vexations, humiliations, intimidations, rétentions d’informations, brimades, mensonges, non dits… sont destinés à « baliser le terrain ». Ensuite, ces attaques se multiplient et la victime est régulièrement soumise à des comportements, actes, paroles, écrits, gestes hostiles et dégradants, ou mise en situation d’infériorité. Ce processus de destruction mentale remet en cause les principes contenus dans les textes fondateurs des droits de l’homme.

Grands psychopathes, pervers, et autres « petits chefs » zélés, dans le public ou le privé, ces « individus » grimpent sans peine l’échelle hiérarchique, jusqu’à régner en despotes. Ils empoisonnent l’existence de leurs subalternes ou «collègues», et sont la plaie du monde du travail. Pas une exception, à l’image du harcèlement sexuel dans l’entreprise, puisque 8% des agressions sexuelles et 25% des gestes déplacés le sont dans le cadre de l’entreprise.

Le groupe communiste municipal condamne ces agissements et leur banalisation, car ils constituent une atteinte à la dignité du salarié, à l’intégrité de sa personne et à son droit au travail.