Nice, le 20 avril 2010
Et maintenant l’eau !
Après plusieurs années durant lesquelles nous n’avons cessé de faire prévaloir le bien fondé d’une reprise en gestion directe de la restauration scolaire, nous nous félicitons de la décision du maire de Nice de s’engager dans cette voie.
Après la reprise de la gestion du Palais Jean Bouin, ce retour dans la sphère publique des cantines participe à redonner à la ville, et dans l’intérêt des usagers, la maîtrise des services de proximité.
Nous serons particulièrement attentifs à la mise en œuvre effective de cette remunicipalisation.
Nous poursuivrons notre engagement pour que d’autres services retrouvent le chemin de la régie publique, comme celui de l’eau, ou bien encore du chauffage urbain….
Illustration: DR.http://www.les2vaches.com/le-blog/
Robert INJEY
Conseiller Municipal Conseillère Municipale
| |
|
Une précision qui a son importance, et nous en avons fait part aux "échos", ainsi qu'à Nice-matin: Patrick Allemand n'est pas le leader de l'opposition!
Le groupe communiste de Nice, a , on le constate encore ici, une autonomie d'analyses, de pensée, de positions, totalement identifiée, en tant qu'opposition DE GAUCHE au Maire de Nice.
C'est d'ailleurs, en substance ce que disent "Les Echos"; voir ci-dessous le premier souligné et ensuite le deuxième. Peut-on à la fois applaudir et engager une procédure devant le Procureur de la République qui risquerait de freiner ce retour en Régie Municipale??
Voir encore le vote sur le travail du dimanche lors du dernier conseil Municipal...
EG
| | | | | | |
[ 22/04/10 ]
Le maire de Nice, Christian Estrosi, devrait soumettre au conseil municipal du mois de juin une délibération visant à retourner à un fonctionnement en régie des cantines scolaires. Le premier magistrat vient de l'annoncer dans une interview accordée au quotidien « Nice-Matin ». Cette décision a créé la surprise. Le principe de la délégation de service public avait été en effet confirmé lors d'un vote à une large majorité (seules deux voix contre, celles d'élus communistes) par le conseil municipal du 25 juin 2009 qui avait autorisé le lancement de la procédure de mise en concurrence pour choisir le nouveau délégataire. Applaudi par l'opposition, ce revirement surprend d'autant plus que le principe de cette délégation avait reçu l'avis favorable de la commission consultative des services publics locaux et du comité technique paritaire.
Avec 21.000 repas à servir par jour, 3 millions dans l'année, le rapport d'expertise écartait la solution de l'exploitation en régie pour des raisons de faisabilité. Qu'est-ce qui a donc motivé le revirement du premier magistrat ? « Le cahier des charges était très exigeant quant à l'utilisation, notamment, de produits locaux et biologiques avec un système de contrôles contraignants. Dans un souci de qualité, la mairie, qui juridiquement n'était pas tenue par le lancement de la consultation, a décidé qu'il valait mieux, comme l'ont déjà fait de nombreuses grandes villes pour les cantines scolaires, retourner à un fonctionnement en régie », explique Lauriano Azinheirinha, adjoint au maire en charge de l'éducation et de la jeunesse.
D'autres interprètent cette décision comme une volonté d'éviter de possibles déboires judiciaires. Ainsi, Patrick Allemand, élu socialiste au conseil municipal, y voit la confirmation de ses soupçons. Le leader de l'opposition a déclaré avoir engagé début avril une procédure auprès du procureur de la République pour dénoncer des « irrégularités graves concernant la procédure de mise en concurrence » à laquelle ont répondu trois candidats : Avenance, Sogeres et Sodexo, l'actuel délégataire dont le contrat arrive à échéance à la fin du mois d'août.
Si le conseil municipal entérine le choix de son maire, une prolongation d'un an de la délégation au profit de Sodexo devrait être arrêtée pour assurer la transition afin de préparer l'exploitation en régie à partir de la rentrée 2011. Une exploitation qui ne devrait pas poser problème, selon Christian Estrosi. La cuisine centrale assurant la préparation des repas est la propriété de la ville, qui s'engage à reprendre le personnel, près de 600 personnes, et à ne pas augmenter les prix.